Actualités

Les voiliers les plus célèbres de l’histoire

Découverte • 18/07/2022

Quelques-uns des plus célèbres voiliers de l’histoire

Pour le plaisir, voici une sélection de grands voiliers qui ont marqué l’histoire de la navigation de leur empreinte.

Réplique de la Santa-Maria de Christophe Colomb

La Santa Maria, 1460, 24 mètres. Une des trois caravelles ayant permis à Christophe Colomb de rejoindre l’Amérique centrale en 1492, avec la Nina et la Pinta. La Santa Maria fit naufrage au large de Saint Domingue, dans la nuit de Noël 1492. Son bois fut utilisé pour la construction du fort de La Navidad, premier établissement européen au « Nouveau Monde », en Haïti.

Le Mayflower, 1607, 33 mètres. Le vaisseau marchand qui transporta les 102 pèlerins de Plymouth en Angleterre jusqu’au Cape Cod, considéré comme la première colonie américaine.

Le Queen Anne’s Revenge, 1710, 34 mètres Un des plus redoutables navires pirates jamais construits. Frégate française capturée par le pirate Edward Teach dit Barbe Noire qui transportait 40 canons et 350 hommes. Il a coulé en 1718 et l’épave a été retrouvée en 2011 avec un trésor.

L’USS Constitution, 1797, 62 mètres. Plus vieux navire de guerre du monde encore à flot. Frégate en bois à trois-mâts baptisée par George Washington, fleuron de la marine américaine pendant tout le XIXème siècle et encore utilisé pour les cérémonies aujourd’hui.

Le HMS Beagle, 1820, 28 mètres. Navire de la Royal Navy, qui prit part au couronnement du roi George V, fut finalement utilisé, faute d’autre affectation, comme navire de recherche. Il fut notamment célèbre pour le voyage du naturaliste Charles Darwin aux Galapagos et son récit de cette expédition, prévue initialement pour deux ans en dura finalement presque cinq : Le voyage du Beagle.

Le Flying Cloud, 1851, 69 mètres. Un des plus fameux clipper de l’histoire de la navigation, immense et rapide, connu pour son record New York – San Francisco en 89 jours qui se maintiendra pendant plus de 100 ans, de 1854 à 1989 ! En 1874, chargé de fonte de fer, il s’échoue et se brise en deux non loin de Saint-Jean (Nouveau Brunswick). Vendu en 1874, on récupéra son cuivre et son chargement de fonte et on brûla l’épave.

Le Bélem, 1896, 59 mètres. Dernier trois-mâts français à coque d’acier, un des plus anciens en Europe et second plus grand voilier de France. Bâtiment historique reconverti dans le cabotage, stages d’initiation et de découverte, il sert entre autres à la Marine nationale pour l’entraînement de ses mousses. Si vous êtes motivé pour embarquer sur ce voilier mythique, qui a vu tant de passionnés à son bord, n’hésitez pas à contacter la Fondation Belem.

L’Amerigo Vespucci, 1931, 101 mètres. Basé à Gênes en Italie, parfois considéré comme un des plus beaux voiliers du monde, le plus ancien et le plus grand navire-école de la marine italienne avec ses 26 voiles. La devise du navire, officialisée en 1978, est : Pas celui qui commence mais celui qui persévère. Une devise qui parle évidemment aux équipes de la coopérative qui, depuis le début de l’aventure, se démènent pour rendre possible le rêve fou de relancer le transport de passagers à la voile…

 

Le Libertad, 1953, 103 mètres. Navire-école argentin, un des plus plus grands voiliers du monde avec une capacité de 351 personnes. La frégate détient le record mondial de vitesse transatlantique entre le Canada et l’Irlande en 6 jours 4 heures. Gageons que nous pourrons, bientôt, proposer des transatlantiques aussi courtes pour proposer une alternative réelle aux avions de ligne….nous travaillons d’ores et déjà à cette perspective avec un cabinet d’architecte naval.

 

Le Club Med II, 1989, 187 mètres. Goëlette à cinq mâts sortie des chantiers navals du Havre. Plus grand voilier du monde, hôtel flottant doté de 170 cabines pouvant recevoir environ 380 passagers, il navigue essentiellement entre la Méditerranée et les Antilles et continue à proposer des croisières de luxe pour ceux qui aiment ça. Pour la petite histoire, lors de la première navigation de Sailcoop, nous l’avons croisé dans la baie de Calvi…

 

Le Pen Duick, 1898, 15 mètres. Petit cotre à corne, premier bateau d’Eric Tabarly, navigateur français mort en mer d’Irlande en 1998. La « petite tête noire » est classée monument historique en rade de Lorient, et pour cause : construit en 1898, ce yacht  de course initialement baptisé « Yum » est passé de main en main jusqu’à ce que le père de Eric Tabarly le rachète, en 1938… Aujourd’hui, Marie Tabarly, la fille du défunt navigateur, a repris la navigation et promeut des valeurs écologiques tout en faisant naviguer le Pen Duick VI partout dans le monde. Toutes les informations sur Elemen’terre project.

 

On pourrait parler aussi de l’Endurance, qui coula au large de l’Antarctique en 1915,  du Hollandais volant, célèbre vaisseau fantôme, ou du Joshua de Bernard Moitessier (dont nous vous parlerons dans un prochain article), mais nous vous laissons le soin de découvrir par vous-même la magie du monde des voiliers, parce qu’ils ouvrent la porte des mythes et des légendes.

Au large, on entre dans un temps paradoxal, celui de l’humilité et de l’orgueil, de la joie de vivre et de la nostalgie…